lundi 6 octobre 2008

Etes-vous socio-geek?



Socio-geek, vous avez dit? Pour savoir si vous avez le profil d'un vrai geek, testez-vous grâce au questionnaire-jeu développé par Orange Labs en collaboration avec faberNovel et la FING, qui vise à déterminer -etre autres- votre degré de pudeur ou impudeur par rapport à internet. Allez-y! Vous verrez c'est marrant! Il vous suffit de cliquer sur l'image à l'endroit ou la question "Et Vous?" apparaît. Bon surf!

mardi 29 juillet 2008

Le top 5 des moteurs de recherche en Juin 2008



XiTi publie le TOP 5 des moteurs de recherche en parts de visites et, sans surprises, Google est en tête du classement avec 90.61% de parts de marché. Il s'agit, par ailleurs, du seul moteur qui affiche une croissance de parts de marché (+0.28%) par rapport au mois de Mai 2008, tous les autres étant stables ou en perte de vitesse.

vendredi 25 juillet 2008

Aux US l'augmentation du prix du pétrole fait le bonheur du e-commerce!


Nielsen, dans une enquête de Juin 2008, révèle que, depuis l'augmentation des prix du pétrole, les consommateurs aux Etats-Unis non seulement effectuent les achats plus près de chez eux ou se déplacent en co-voiturage, mais ont également augmenté de manière conséquente leurs achats en ligne.

Pour 54% des interviewés l'augmentation des prix du combustible est la deuxième raison pour laquelle ils font de achats en ligne. C'est compréhensible quand on pense que les distances importantes aux Etatst-Unis forcent les consommateur à se déplacer en voiture.

Dans une économie mondiale en récession, le curseur des achats est en train de se déplacer du commerce traditionnel au e-commerce.

Ainsi, Gap affiche en Q1 2008 une diminution de 11% des ventes effectuées en magasin , mais une croissance de 21% des ventes en ligne; sur la même période, JC Penney, chaîne américaine de grands magasins, affiche une baisse des ventes de 7.4% dans les magasins ouverts depuis plus d'un an mais une hausse de 8.7% des ventes internet.

Cette tendance haussière, couplée à la perception des consommateurs de prix plus faibles et d'une plus grande commodité des achats sur internet, donnent au e-commerce d'excellents perspectives de développement.


Et si le téléphone portable nous aidait à devenir des citoyens responsables?


De plus en plus les usages du téléphones portables s'étendent au-delà de la simple conversation téléphonique. Le téléphone nous sert désormais à écouter de la musique, à faire des photos/vidéos, à surfer sur internet, à regarder la télé, mais aussi comme lecteur de code barre, pass d'entrée aux spectacles, GPS ou carte de crédit.

Et si l'on profitait de l'énorme parc de téléphones mobiles disponibles dans le monde (3.18 milliards à fin 2007) pour les transformer en autant de stations mobiles de contrôle de la qualité de l'air et du niveau de pollution? Et si le téléphone devenait un instrument de mesure communautaire, partagé et responsable?

C'est le pari fait Urban Atmospheres - Participatory Urbanism, projet de recherche mené par Intel en collaboration avec le UC Berkeley, qui -pendant deux semaines- a équipé des taxis et des piétons à Accra (Ghana) d'instruments de mesure de pollution pour ensuite établir une cartographie évolutive des zones de pollution de la ville.

L'idée du projet est de promouvoir une nouvelle implication des citoyens dans le monitorage et l'amélioration de la qualité de vie dans leur ville ou leur quartier. Le citoyen passerait ainsi du statut d'administré au statut de collaborateur de l'administration, dans une démarche proactive

Le téléphone pourrait donc être doté de nouveaux "super-senses" et avoir la capacité de se connecter à des senseurs facilement utilisables par monsieur Toutlemonde, sans besoin d'expérience ou formation préalable.

Le projet Urban Athmospheres n'est pas isolé: il s'inscrit dans une mouvance plus large de projets d'utilisation éco-responsable des nouvelles technologies au service de la communauté et de création de réseaux sociaux d'intérêts partagés, par exemple :

Urban Sensing (CENS / UCLA)
SensorPlanet (Nokia)
AIR (Preemptive Media)
SenseWeb (Microsoft)
The Urban Pollution Monitoring Project (Equator UK)
CityPulse (Ville 2.0, Paris)

mardi 22 juillet 2008

Réseaux sociaux : les chiffres clés de Juin 2008




Depuis mon étude sur l'utilisation des réseaux sociaux et d'internet, je continue de monitorer de près le monde des réseaux sociaux et son évolution. Et je ne suis pas la seule! Nombre de conférences et études fleurissent pour évaluer l'impact de ce qui est considéré, à tous les effets, comme un nouveau média.

Dans ce billet je vais détailler les chiffres clé du secteur. Dans un autre post j'expliciterai les tendances de fond qui se dégagent dans l'univers des réseaux sociaux et qui me paraissent fondamentales pour la compréhension du phénomène socio-économique que constituent les "social networks".

Au niveau mondial en 2007 les réseaux sociaux comptaient 373 millions d'utilisateurs. Les prévisions pour 2008 sont d'une augmentation de 31%, ce qui amènerait le nombre total de visiteurs uniques à presque 500 millions! (source : Le Journal du Net, 15.01.2008).

Les USA à eux seuls comptent, en Juin 2008, presque 190 millions de visiteurs uniques, avec un taux de croissance annuel de 6% (source : Business Week, Tech Beat, 15.07.2008). Toujours en Juin 2008, MySpace, premier réseau social des USA en termes d'audience, affiche un taux de croissance de 3% par rapport à Juin 2007 et un nombre de visiteurs estimé à 72.8 millions. Facebook, son concurrent direct et deuxième réseau social américain, dénombre en Juin 2008 37.4 millions de visiteurs uniques, et un taux de croissance de 34%! L'étude Nielsen Online, publiée en Juin 2008 est encore plus optimiste pour Facebook et lui attribue à un taux de croissance de 77% sur une année revolving!

En France, les réseaux sociaux représentent en Avril 2008 plus de 50% de l'audience totale d'internet, avec 16 millions d'utilisateurs (source comScore, voir tableau ci-dessous). Le network Skyrock distance tous les autres réseaux avec ses 11.5 millions de visiteurs uniques. Facebook (3.1 millions de V.U.) et Myspace (3 millions de V.U.) sont au coude à coude, mais en terme de taux de croissance Facebook affiche l'extraordinaire taux de 2877% par rapport à 2007!



Aux US, le temps passé par les internautes sur les réseaux sociaux montre un fléchissement sur les premiers mois de 2008, mais reste néanmoins très important: 677 minutes par trimestre (soit en moyenne 3h45' par mois) pour MySpace et 527 minutes par trimestre pour Facebook.

Les réseaux sociaux professionnels affichent également des chiffres au beau fixe.

LinkedIn, par exemple, a plus que doublé son audience aux US : 4.1 millions de visiteurs en Juin 2008, contre 1.7 en Juin 2007, pour un CA annuel d'environ $100 millions. La société a récemment levé 53 millions de dollars pour assurer son développement international. L'objectif du site, aujourd'hui uniquement anglophone, est d'être traduit en 54 langues d'ici la fin de l'année!
Ses revenus proviennent de 4 sources équivalentes en termes de poids (mais pas en termes de taux de croissance!):
  • La publicité : grâce au ciblage précis rendu possible par la nature des informations fournies par les inscrits et à un CPM (coût pour mille) d'environ 40€, la publicité présente un taux de croissance élevé.
  • Les offres d'emploi publiées par les sociétés (in-house recruiting) : comme la publicité, ce segment présente un bon taux de croissance.
  • Les offres d'emploi publiées par les spécialistes du recrutement : ce segment est volontairement "occulté" par LinkedIn qui souhaite rester avant tout un réseau pour particuliers.
  • Les abonnements "Premium" : représentent un segment à croissance faible, certainement compte-tenu du prix élevé du service.
Viadeo, site professionnel européen, compte -quant à lui- 3 millions d'inscrits, dont environ la moitié en France. Le site affiche un taux de croissance des membres de 100% et un taux de croissance des pages vues de 362% par rapport à 2007 (source : Isabelle Noir, Directrice du développement BtoC, Viadeo) .
Viadeo a récemment finalisé le rachat en Chine de Tianji, principal réseau social professionnel du pays, qui compte 2 millions d'utilisateurs. En Europe Viadeo vient de racheter l'espagnol ICTnet, présent également en Amérique latine. Ce rachat lui permettra de contrer efficacement Xing, très fort en Espagne.
Afin de parfaire sa stratégie internationale ambitieuse, Viadeo -tout comme LinkedIn- a réussi à lever des fonds pour un montant total de 15 millions d'euros.
Nonobstant sa présence internationale, Viadeo garde une vocation éminemment locale dans tous les pays européens où il est présent (France, Allemagne, Angleterre/Irlande, Italie, Espagne, Portugal, Pays-Bas). Le site est traduit en chacune des langues de ces pays.
Les revenus de Viadeo proviennent essentiellement des abonnements des membres "premium" (40%) et des abonnements des entreprises (40%). Seuls 20% de ses revenus relèvent de la publicité. Le coût de l'abonnement pour un particulier représente environ 1.66€/mois. La mise en relation directe avec d'autres membres est payante et facturée en sus de l'abonnement.

Xing, réseau social professionnel d'origine allemande, a annoncé le 22 Juillet 2008 avoir franchi le cap des 6 millions d'utilisateurs au niveau mondial. Il s'agit du premier réseau professionnel européen. 45 millions d'euros de CA pour 2007 et un doublement du CA au premier semestre 2008 par rapport à la même période de l'année précédente! La marge commerciale se situe à 36% (voir aussi NetEco, 22.07.2008). Les revenus proviennent à 80% des abonnements premium des membres, facturés 6€/mois et à 20% de la plateforme publicitaire.

Réseaux sociaux : quelles tendances pour les années à venir ?


Les chiffres publiées par les analystes en Juin 2008 (voir mon billet à ce sujet), font état d'une forte croissance mondiale de l'audience des réseaux sociaux, qu'ils s'agisse de réseaux personnels ou professionnels.
Il est donc légitime de se demander quelles vont être les évolutions des réseaux sociaux dans les années à venir, à la fois en termes de territoires d'influence, de source de revenus, de rentabilité et de publics ciblés.

Dans ce billet je vais vous présenter les principales tendances mises en avant par les experts du secteur et les mettre en perspective pour déceler les possibles évolutions futures.

LA TERRITORIALITE DES RÉSEAUX SOCIAUX



Le graphique ci-dessus montre clairement qu'aucun réseau social n'a une portée réellement mondiale. Même si MySpace et Facebook constituent les plus grandes communautés sur Internet, ils restent "régionaux" (Le Monde, 23.01.08), avec près de la moitié des membres en provenance des Etats-Unis et majoritairement anglophones. Par ailleurs, beaucoup de réseaux uniquement régionaux se développent. Les clones de Facebook, StudiVZ en Allemagne et Vkontakte en Russie, ont beaucoup plus de succès dans leurs pays respectifs que le site américain lui-même. Par ailleurs, des sites quasiment inconnus en France fédèrent des audiences considérables dans d'autres pays. Il suffit de citer l'exemple de Hi5 qui compte 25 millions d'utilisateurs en Amérique du Sud et qui a gagné des parts de marché importantes également en Thaïlande, Roumanie et Portugal. De même, l'impact d'Orkut, réseau social de Google, est très régionalisé : extrêmement développé en Amérique du Sud et en Inde, il caracole en bas des listings en Europe Occidentale. En France le réseau Skyrock rafle à lui tout seul 72% de l'audience totale des réseaux sociaux en ligne et héberge presque 14 millions de blogs! Il n'a aucune visibilité en dehors de l'Europe.
Le corollaire de ces constats est que les sites de réseaux sociaux pourront aspirer tout au plus à une présence continentale, mais auront difficilement un retentissement mondial. Cette tendance est ultérieurement renforcée par l'émergence de sites de niche ciblant des marchés éminemment locaux.

LES SOURCES DE REVENUS DES RÉSEAUX SOCIAUX
Dans un contexte internet où l'économie du gratuit prédomine (vous pouvez lire le livre "Gratuit!" à ce sujet), quels sont les sources de rentabilité pour les réseaux sociaux?

Fred Stutzman dans son blog Unit Structures identifie 5 sources prioritaires de revenus:
  • Publicité: génère actuellement des revenus insatisfaisants pour la majorité des réseaux sociaux, à l'exception de ceux qui sont capables de cibler très précisément leurs publics (réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn ou micro-cibles, comme Dogster). En chiffres, le CA publicitaire des réseaux sociaux aux US ($1.4 milliards en 2008) est 18 fois inférieur au CA publicitaire global sur internet ($25.9 milliards en 2008), ce qui dénote finalement un faible engouement des publicitaires pour le média "réseaux sociaux", et ce nonobstant la valorisation boursière extrêmement flatteuse de certains sites (pensons par exemple à celle de Facebook, qui a atteint les 15 milliards de dollars). Pour expliquer le faible succès de la publicité sur les réseaux sociaux, Stutzman avance l'hypothèse que l'internaute ne regarde une publicité que s'il s'ennuie sur la page qu'il est en train de lire. Or avec les réseaux sociaux on ne s'ennuie pas! Il y a tellement de choses à faire pour interagir avec ses contacts qu'il n'y a pas de raisons de regarder les publicités, au moins qu'elles n'adressent un besoin très spécifique des utilisateurs du réseau. Souvent, d'ailleurs, des campagnes de marketing viral, orchestrées par les marques dans des forums de consommateurs, ont été bien plus efficaces que des campagnes internet traditionnelles!
  • Abonnements: source de revenus récurrents (et donc relativement sûrs et stables) pour les réseaux qui l'adoptent, le modèle économique basé sur les abonnements ne se justifie cependant que pour les sites qui apportent une importante valeur perçue à leurs membres (réseaux de prestige, sites d'information spécifique). Aujourd'hui peu de réseaux sociaux arrivent à survivre uniquement grâce aux abonnements : parmi les exceptions, Match, numéro 1 mondial de la rencontre en ligne, qui capitalise sur la qualité et la sécurisation des profils actifs sur le site en abolissant toute forme de publicité. Le plus souvent les sites mélangent des formules d'abonnement premium, garantissant des services uniques et/ou prioritaires aux abonnés, avec des paiements à l'acte et des revenus générés par la publicité.
  • Micropaiements: cette formule consiste à faire payer à l'utilisateur de toutes petites sommes pour acheter des services additionnels qui améliorent son expérience du site. Le coût marginal de ces services est tellement bas qu'il est presque imperceptible pour l'internaute, mais -sur un grand nombre de transactions- il peut générer des sommes importantes. Un exemple pertinent est celui du site de la Star Ac' World qui a su drainer 90.000 utilisateurs effectuant chacun une dépense moyenne de 9€ pour l'achat de mobilier et objets virtuels. Un autre exemple réussi de cette stratégie est certainement le site The Million Dollar Homepage, où chaque pixel de la page internet a été vendu à des annonceurs pour 1$, jusqu'à générer 1 million de dollars de revenus (pour 1 million de pixels vendus)!
  • Partenariats : des sociétés peuvent décider de faire levier sur l'image de certains réseaux sociaux pour mieux atteindre leur public. Par exemple iTunes a développé un partenariat avec Facebook le public duquel correspond parfaitement à son cœur de cible. La limite des partenariats provient de leur approche "exclusive", qui élimine de facto la présence de sites concurrents sur un même réseau, en limitant par la même occasion les sources de revenu. Il est néanmoins certain qu'un partenariat bien ciblé peut représenter à lui tout seul une source de revenu tout à fait honorable.
  • L'affiliation : grâce aux réseaux sociaux, il est possible de créer des groupes d'affiliation à un produit ou à une marque. Par exemple je peux déclarer que mes jeans favoris sont les Levi's et le faire savoir à toutes mes relations. Cela fédère un groupe de consommateurs autour d'un produit ou d'une marque et incite des phénomènes d'émulation. Cette stratégie a deux inconvénients majeurs : d'un côté elle est valable uniquement pour les produits statutaires et donc elle ne bénéficie pas d'effets d'échelle ; de l'autre côté elle profite plutôt à la marque et rarement au site de réseau social lui-même.

QUID DE LA RENTABILITE DES RESEAUX SOCIAUX
Peu de réseaux sociaux sont réellement rentables aujourd'hui et le nombre d'inscrits ne semble pas être directement proportionnel à la rentabilité. Ainsi, le retour sur investissement de Facebook est loin d'être avéré (nonobstant ses 115 millions de visiteurs dans le monde), alors que le break-even a été atteint et dépassé chez LinkedIn et Xing, grâce à un public (de professionnels) moins nombreux mais beaucoup plus ciblé.

La difficulté de rentabilisation semble toucher plus particulièrement les réseaux généralistes, car les fonctions de contact et socialisation qu'ils proposent sont de plus en plus intégrés directement dans des sites non spécialisés qui rajoutent tout simplement une fonction "réseau social" à leur offre.

A contrario, les réseaux ciblés génèrent plus facilement des revenus, que ça soit au niveau publicitaire ou sous forme d'abonnement, car ils fédèrent autour d'eux un public homogène réuni par la même passion ou appartenant au même "groupe" socio-économique.

En synthèse, plus le réseaux social est ciblé, plus il sera facile de le rentabiliser via des formules mixtes d'abonnement et publicité (c'est typiquement le cas des réseaux sociaux professionnels) ; plus il est généraliste et plus les utilisateurs s'attendront à la gratuité des services: des modèles de rentabilité de type partenariat, affiliation ou micro-paiement seront alors les plus adaptés.

DE NOUVEAUX MODELES DE MONETISATION?
La tendance est au mélange entre virtuel et réel, que ça soit au niveau des jeux sur internet (les ARG - Alternate Reality Games) ou au niveau de la monétisation des réseaux sociaux : ainsi, le coréen Cyworld gagne sa vie avec la vente de cadeaux virtuels (300.000$/jour, soit 75% de son CA). Les transactions immobilières virtuelles sur SecondLife, quant à elles, génèrent tous les jours plusieurs dizaines de milliers de dollars de revenus pour le site. Condition sine qua non pour que ce modèle fonctionne : l'utilisateur doit assimiler la transaction virtuelle à la transaction réelle et en percevoir un réel bénéfice.

Une autre source de revenu en constant développement est la vente de services surtaxés exploitant la relation de fidélité avec le public. Déjà 20% des inscrits à Badoo, par exemple, utilisent le service d'envoi de SMS à 1€/unité.

La troisième tendance forte est la vente en ligne de produits (ou de produits dérivés) de la part de marques grand public: des sites comme MTV, Sony et Barbie totalisent chacun déjà plus de 10 millions d'abonnés au niveau mondial. Disney, quant à lui, est en train d'investir plus de 10 millions de dollars dans la création d'une dizaine d'univers virtuels pour son site. L'intérêt de la vente en ligne de produits via les sites institutionnels est, outre la génération de revenus additionnels, le renfoncement de l'image de marque et la fidélisation de nouvelles cibles de consommateurs.

La quatrième tendance est celle de la vente d'expertise (conseil spécialisé, expertise régionale ou locale) sur des sujets spécifiques et en adressant les besoins de communautés restreintes. Ce modèle est exploité tout particulièrement par les réseau sociaux de niche s'adressant à des utilisateurs bien identifiés.

EN CONCLUSION
Les réseaux sociaux ciblés se développent de plus en plus, comme le témoignent le nombre croissant d'abonnés à des sites tels que Neopets (45 millions d'abonnés) ou Dogster.

Beaucoup de ces réseaux s'adressent à un public d'enfants et d'adolescents : ainsi, la plus grande partie des communautés virtuelles cible actuellement la tranche d'age des 7-14 ans. En est témoin le succès mondial de Habbo (90 millions d'inscrits), de IMVU, site de chat en 3D (20 millions d'inscrits) ou de Weeworld (25 millions d'inscrits).

Les millions d'utilisateurs inscrits aux communautés virtuelles constituent une formidable base de données, encore peu ou mal exploitée à des fins publicitaires ciblés. A partir du moment où les métriques sauront mieux intégrer la nouvelle donne, le potentiel de croissance des revenus deviendra réellement significatif.

Le prochain défi pour les réseaux sociaux va être l'avènement de la 3D permettant des interactions encore plus riches entre participants et une symbiose accrue du monde réel et virtuel.

Nescafé Cappuccino : la recette "à l'italienne" fait une cure d'amincissement!


En cette période estivale, où nos kilos de trop débordent sous le maillot, Nescafé -au moins- se soucie de notre ligne!
La "recette à l'italienne" de son excellent cappuccino soluble se voit considérablement "amaigrie" par rapport à la version "intenso".
Nonobstant l'augmentation du poids du sachet (qui passe de 12.5 g à 14 g, avec une augmentation de 12%!), les calories -elles- diminuent : on passe de 58
à 54 kcal pour 100 g. Mais les bonnes surprises ne sont pas terminées! La véritable cure d'amaigrissement du produit se constate au niveau des lipides, qui perdent brusquement 52% en passant de 23.8 g à 11.4 g pour 100 g de produit! Ah, si on pouvait en faire autant (et avec la même rapidité) pour nos kilos!
La contrepartie de cette perte de matière grasse est une augmentation assez conséquente des glucides (+28%), certainement due à la nécessité de redonner un peu de goût à un mélange qui risquerait vite de devenir un peu aqueux....
Est-ce que la qualité est au rendez-vous? Je vous dirai après test. Bonnes vacances à ceux qui en prennent!

P.S. Ca y est! Après session de test ce matin (23.07.08) j'ai découvert les raisons de la diminution de calories : un mélange bien plus riche en café (et moins bien fourni en lait!) pour cette "recette à l'italienne" que pour la version classique...

mardi 8 juillet 2008

MoHo 2008 : une expérience inoubliable!


Moho08C/56, première mise en ligne par MoHo 2008.

Et voici une jolie photo de groupe prise au siège d'Ebay dans la Silicon Valley avec quelques uns de mes copains d'aventure du MoHo.
Qu'est-ce que le MoHo? A cheval entre un voyage d'études et un atelier de brainstorming créatif, le MoHo est la première semaine entièrement dédiée la conception de services et produits innovants co-organisée à Palo Alto (California) par Centrale Paris, Essec et le Strate College Designers en collaboration avec la Stanford University. Les thèmes abordés ont eu trait aux énergies renouvelables, la santé, les technologies de pointe, la finance et l'éducation pour tous. Une interview audio de 3 participants au MoHo est disponible sur le site de l'Atelier Numérique (que nous avons visité à San Francisco) au point numéro 7 (les Dossiers de l'Atelier).
Le MoHo est la version condensé d'un autre projet, le CPI (Création d'un Produit Innovant), qui a vu cette année sa troisième édition. Le CPI, toujours co-organisé par Centrale, Essec et Strate Collège, fait collaborer pendant 6 mois des équipes plurifonctionnelles d'étudiants (école de commerce, d'ingénieur et designers) pour répondre aux problématiques d'innovation soulevées par des clients de renom (entre autres en 2008 : Decathlon, McDonald's, SNCF ou Thalès). Je vous invite à découvrir les projets CPI de cette année, ainsi que le projet gagnant, dans l'excellent article publié par les Echos à ce sujet.

dimanche 4 mai 2008

Etude sur l'utilisation d'internet et des réseaux sociaux

From: morabito, 22 hours ago

En Février 2008 vous avez été nombreux à participer au questionnaire sur l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux que j’ai mis en place, avec 4 autres collègues, dans le cadre du projet « Création d’un Produit Innovant (CPI) réalisé en collaboration avec Centrale Paris, Essec et Strate College.
Début Mai 2008 l’analyse du questionnaire est achevée et quelques éléments intéressants en ressortent.

Tout d’abord le sexe de l’échantillon et des bloggeurs : éminemment masculin !
Notre échantillon est constitué à 60% d’hommes et, s’il est vrai que beaucoup d’écoles d’ingénieurs ont été appelées à contribution pour répondre au questionnaire (écoles souvent fréquentées à plus de 90% par des hommes), il est vrai que nous avons également adressé des groupements professionnels mixtes (Adetem, Groupe Marketing BPI, réseau Oudinot), voir carrément féminins (HEC au Féminin). Il y a là donc un premier indice révélateur.
L’observation devient plus flagrante lorsque l’on étudie le sexe des bloggeurs : 66% sont des hommes. On se croirait revenus à l’Angleterre des XIX et XX siècles avec ses clubs exclusifs! Et lorsque l’on regarde du côté des réseaux sociaux technophiles liés au monde réel -rencontres, bar camps, conférences- les pourcentages atteignent des sommets encore plus « inquiétants ». Au BarCamp organisé par FaberNovel en Février 2008 nous étions uniquement 3 femmes, contre une bonne cinquantaine d’hommes !
Il suffit par ailleurs de jeter un coup d’œil aux noms des inscrits aux barcamps français cités par http://www.barcamp.org/PreviousBarCamps, pour se rendre compte que ce n’est guère une exception ! Tiens, je prends un autre barcamp au hasard, où les filles étaient 17 sur 120 inscrits …: http://www.barcamp.org/VideoCampParis1.

Indépendamment du sexe, reste le fait que l’expression de ses opinions en ligne semble avoir conquis un peu plus de 40% des internautes, qui animent activement blogs ou sites personnels. Les plus impliqués sont les 26-35, mais les 15-25 et les 36-45 suivent de très près.
Ce qui frappe dans cette nouvelle tendance à l’expression en ligne, est le tiraillement permanent des internautes entre la fascination d’une visibilité accrue (la « web-starisation » maintenant accessible à tout un chacun) et la peur de tout dévoiler sur soi sur la toile. C’est quand même paradoxal, alors que l’on recherche volontairement une « web-présence », que l’on s’étonne ensuite de voir apparaitre des informations nous concernant sur internet. Ca fait penser à l’attitude de certaines stars de cinéma qui doivent une bonne partie de leur notoriété aux médias (qu’elles ne rechignent d’ailleurs pas à solliciter lorsque ça les arrange) mais clament à corps et à cri le respect de leur vie privée !

Un autre paradoxe se révèle lorsque nous posons la question à nos interviewés sur l’intérêt d’une page personnelle leur permettant de gérer toute l’information les concernant. Cette page est tout de suite vécue comme une intrusion dans la vie privée et non pas comme la possibilité rêvée d’exercer un véritable contrôle sur leur image numérique, leur permettant de regrouper, mettre en valeur ou effacer les informations qu’ils souhaitent.

Parmi les nombreux autres résultats de l’enquête, que je vous laisse découvrir dans le slide-show en annexe, il y en a un dernier qu’il me parait intéressant: les moteurs de recherche tels que nous les connaissons, atteignent leur phase de maturité.
Même si Google (99% de part de marché dans notre étude) et Yahoo (25% de PDM) se taillent toujours la part du lion, de plus en plus de moteurs alternatifs font leur apparition. La particularité de ces derniers ne se fait pas vraiment sur la recherche à proprement parler, car ils se basent à la grande majorité sur les algorithmes développés par Google ou Yahoo, mais sur la mise en forme de l’information trouvée. C’est ainsi que l’on constate l’apparition de moteurs qui présentent l’information sous forme de nuages de tags (http://www.quintura.com/), de clusters (http://www.clusty.com/) , de cartogrammes (http://www.kartoo.com/) ou d’un visiogramme personnalisable (http://www.ujiko.com/). Notons également l’apparition de moteurs de recherche qui « militent » pour le développement durable (http://www.veosearch.com/) ou pour le financement d’ONG (http://www.ethicle.org/), en reversant à des organismes choisis une somme pour chaque recherche effectuée.

En guise de conclusion, je retire de cette étude des sentiments contrastants : l’internaute me parait faire preuve à la fois d’esprit bon enfant, d’une certaine dose de voyeurisme et d’une circonspection frôlant parfois la méfiance. Le tout sur fond d’« internet durable » !

samedi 3 mai 2008

TV sur mobile ou TMP (Télévision Mobile Personnelle)



La TV sur Mobile - Free Legal Forms

Pour ma soutenance de télécom, au Mastère Technologie et Management de l'école Centrale, je me suis penchée, en binôme avec mon collègue Romain Rogister, sur le thème d'actualité de la TV sur mobile (téléphone, PDA, lecteur DVD, etc.).

Tout d'abord nous avons étudié les différentes technologies de diffusion (unicast, multicast, broadcast) adoptées ou en cours d'adoptions dans les différents pays du globe. Comme d'habitude nous avons pu constater qu'il n'y a pas d'unanimité et que les choix d'Europe, USA et Asie ne sont pas forcément les mêmes! De quoi constituer un nouveau casse tête pour les fabricants de téléphones et de puces qui se verront à nouveau contraints d'intégrer une multitude de standards dans leurs appareils...

Une deuxième étape de notre étude a été consacrée à l'analyse des interactions entre acteurs du marché: organismes de régulation, opérateurs, broadcasters, producteurs de contenus, utilisateurs, etc. Notre but était celui d'identifier un ou plusieurs business models capables de réaliser une interaction gagnant-gagnant entre les principaux acteurs.
Aujourd'hui plusieurs sujets divisent opérateurs et broadcasters: la gestion du client final, la gestion des revenus publicitaires, l'application d'un abonnement pour le service, la gestion des droits...

Nous nous sommes enfin penchés sur les études consommateurs réalisées dans plusieurs pays d'Europe, pour essayer de comprendre à la fois l'intérêt du service TV sur mobile pour le client final et ses modalités de consommation.

Notre étude se conclut par un panorama des expériences des pays (Italie, Corée, Japon) ayant déjà démarré l'aventure de la TV sur mobile depuis quelques années.

L'essentiel de nos constats est résumé dans le slide-show inclus dans ce billet.
Pour le visualiser au mieux cliquez sur "view" et ensuite sur "full" en bas à droite de la slide. Le fichier n'est pas téléchargeable, mais vous pouvez m'en demander une copie si vous le souhaitez. Bonne lecture!


mercredi 12 mars 2008

Le futur des écrans plats

Me voilà finalement revenue à mes anciens amours! Les écrans télé et l'électronique grand public! Pour ceux qui voulaient savoir ce que je fais au mastère Technologies et Management de l'Ecole Centrale Paris, voici un petit exemple. Il s'agit de ma soutenance d'électronique. J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire. J'espère qu'elle plaira aux passionnés de technologies comme moi.
A bientôt sur ces écrans!

OLEDs - March 2008


From: morabito, 38 minutes ago


OLED - Free Legal Forms

A summary of existing OLEDs technologies and products


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Pour ceux qui se demandent toujours ce que c'est qu'un réseau social!


Je suis venue à connaissance de cette vidéo en cherchant des idées pour créer un storyboard. Je l'ai trouvée tout simplement géniale! Les réseaux sociaux y sont expliqués avec une simplicité enfantine et en même temps c'est tellement clair!
Finalement, pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple?
La simplicité: c'est là que réside souvent toute la difficulté...

jeudi 28 février 2008

Ca y est! la pub arrive sur LinkedIn...


Et voilà! C'est chose faite! LinkedIn aussi s'y est mis. Une fênêtre publicitaire apparaît depuis aujourd'hui sur le coin en haut à droite de l'écran d'accueil de la page personnelle.
Il s'agit d'une pub de Microsoft...

samedi 23 février 2008

6 nouveaux commandements pour une start-up...

  1. You'll have to revise your 'strategy' every few weeks so don't spend a lot of time in Word / PowerPoint / Kinkos making it look pretty.
  2. No matter where on the emotional rollercoaster you are on any given day, project total confidence to the outside world -- people respond more to that, than your schpiel on disintermediating blah, blah, blah.
  3. If you go to a web 2.0 networking event, everyone you tell your idea to thinks they're an expert on what web businesses will succeed or fail. They're not. No one is. They just all read the same blogs which confidently assert constantly changing conventional wisdom.
  4. Wear comfortable shoes. You're frequently going to need to step outside to walk around the block while muttering to yourself.
  5. Exercise and eat healthy. In the long run, you don't increase productivity by consuming pizza, doritos and red bull while chained to your desk all day/every day.
  6. When your friends/family ask you how the business is coming along... always start off by saying "Great!" Save the cathartic sharing of any doubts/stress with fellow entrepreneurs and sites like this! Non-entrepreneurs won't understand and will just feel sorry for you...

mercredi 20 février 2008

La technologie... est partout autour de nous...

Technology...it's all around us...

Une présentation visuelle, agrémentée de quelques "vérités vraies" des gourous du net. Pour les passionnés de web 2.0...


Les 25 commandements d'une start-up

Je vous livre ci-dessous le fruit de l'une de mes glâneries sur le net, que je trouve absolument génial. Il s'agit des 15 + 10 aphorismes des start-ups suggérés par Marc Fletcher, administrateur du site Startupping.

Et voici (en anglais, paresse traductrice oblige!) les 15 premiers:


1. Your idea isn't new. Pick an idea; at least 50 other people have thought of it. Get over your stunning brilliance and realize that execution matters more.

2. Stealth startups suck. You're not working on the Manhattan Project, Einstein. Get something out as quickly as possible and promote the hell out of it.

3. If you don't have scaling problems, you're not growing fast enough.

4. If you're successful, people will try to take advantage of you. Hope that you're in that position, and hope that you're smart enough to not fall for it.

5. People will tell you they know more than you do. If that's really the case, you shouldn't be doing your startup.

6. Your competition will inflate their numbers. Take any startup traffic number and slash it in half. At least.

7. Perfection is the enemy of good enough. Leonardo could paint the Mona Lisa only once. You, Bob Ross, can push a bug release every 5 minutes because you were at least smart enough to do a web app.

8. The size of your startup is not a reflection of your manhood. More employees does not make you more of a man (or woman as the case may be).

9. You don't need business development people. If you're successful, companies will come to you. The deals will still be distractions and not worth doing, but at least you're not spending any effort trying to get them.

10. You have to be wrong in the head to start a company. But we have all the fun.

11. Starting a company will teach you what it's like to be a manic depressive. They, at least, can take medication.

12. Your startup isn't succeeding? You have two options: go home with your tail between your legs or do something about it. What's it going to be?

13. If you don't pay attention to your competition, they will turn out to be geniuses and will crush you. If you do pay attention to them, they will turn out to be idiots and you will have wasted your time. Which would you prefer?

14. Startups are not a democracy. Want a democracy? Go run for class president, Bueller.

15. You're doing a web app, right? This isn't the 1980s. Your crummy, half-assed web app will still be more successful than your competitor's most polished software application.

Et voici 10 commandements supplémentaires:

1. You will have at least one catastrophe every three months.

2. Outsource effectively, or be effectively outsourced.

3. Do you thrive on stress and ambiguity? You'd better.

4. The best way to get outside funding is to be successful already. Stupid but true. But you, cheapskate, don't need money, right?

5. People will think your idea sucks. They're even probably right. The only way to prove them wrong is to succeed.

6. A startup will require your complete attention and devotion. Thought your first love in High School was clingy? You can't take out a restraining order on your startup.

7. Being an entrepreneur requires a healthy amount of ignorance. Note I did not say stupidity.

8. Your software sucks. So what. Everyone else's does also, and re-architecting is the kiss of death for a startup. Startups are no place for architecture astronauts.

9. You do have a public API, right?

10. Abject Terror. Overwhelming Joy. Monstrous Greed. Embrace and harness these emotions you must.- Mark Fletcher ( http://www.startupping.com/ )~Founder of Bloglines.com

Secret de chasse - conseils pour réussir une carrière



Ça fait quelques temps que vous n'avez pas eu de mes nouvelles, mes chers lecteurs, formation oblige! Je suis en plein dans la phase finale du mastère Technologie et Management, que j'ai décidé d'entreprendre à l'Ecole Centrale Paris. Entre création de produits innovants (je travaille actuellement à la conception d'un site de réseau social de nouvelle génération), examens écrits et soutenances, je n'ai plus beaucoup le temps d'alimenter ces colonnes, et je m'en excuse. Mais je reviens, ne vous inquiétez pas! J'ai dégoté une petite perle sur le web, et je voulais vous en faire part.

Les conseils de Pierre Aussure, Directeur Général de Ivy Executive Search, pour une gestion efficace de carrière.

Pour résumer:

  • Etre visible sur son poste;
  • En début de carrière choisir plutôt une grande entreprise qu'une PME pour apprendre beaucoup avant de donner;
  • Gérer activement sa carrière en essayant de ne pas rester plus de trois ans sur le même poste (ce qui fait penser au recruteur que soit l'on est pas bons, soit l'entreprise est dans un secteur pourri et donc ça ne vaut pas la peine d'y rester!)
  • Si l'on a choisi le conseil: ne pas rester consultant pendant plus de 7 ans, si l'on souhaite évoluer vers un poste de direction générale par la suite. En effet les recruteurs ont tendance à considérer les consultants de longue date comme des non opérationnels et à leur préférer des profils issus du "terrain"
  • Alterner des éxpériences de travail salarié avec des périodes de création d'entreprise (même si elles ne durent que 2-3 ans)
  • Maintenir des relations proactives avec les chasseurs de têtes tout au long de sa carrière.