jeudi 31 décembre 2009

Les secrets des presentations de Steve Jobs

Il y a quelque temps je reportais dans cet article une conférence de Jacques Birol qui décortiquait le savoir-faire impressionnant de Steve Jobs dans ses présentations concernant les produits innovants.

Ci-dessous, je vous invite à découvrir une présentation de Carmine Gallo -journaliste à Businessweek- qui me parait fort bien réussie. Carmine Gallo a également écrit un livre intitulé "The Presentation Secrets of Steve Jobs. How to Be Insanely Great in Front of Any Audience". Bonne vision!

mardi 22 décembre 2009

Tontine chinoise ou tontine africaine? Comment la microfinance s'invite sur internet

Comme l'explique bien le site golden.motorhome, la tontine est une association collective d'épargnants qui mettent en commun des fonds pour une période librement déterminée. Il s'agit d'un système d'épargne mutuelle hautement rentable (les taux de rendement peuvent facilement atteindre 8% pour une immobilisation sur 20 ans) et avec un niveau de risque relativement faible. On pourrait résumer la pratique de la tontine comme "une petite collecte entre amis".

Le système de la tontine est bien connu dans certaines régions du monde, Afrique, Inde ou Chine, où elle est couramment pratiquée. La tontine est souvent reprise à nos latitudes par les ressortissants de ces pays, notamment lorsqu'ils n'ont pas accès au crédit via le système bancaire traditionnel (manque d'apport initial, manque de garanties suffisantes, etc.). Il s'agit également d'un liant communautaire fort pour des populations souvent en manque de repères dans un pays étranger.

Selon le pays d'origine et les finalités (aider financièrement l'initiateur ou organiser une véritable épargne mutualiste) les tontines peuvent être organisées selon des modèles mathématiques différents : il y a ainsi les tontines avec "levée à tour de rôle", "avec levée par tirage au sort", "au seul bénéfice de l'initiateur", etc… Pour en savoir plus, je vous conseille la lecture de l'ouvrage reporté ici, qui spécifie les méthodes de calculs traditionnellement appliquées aux tontines chinoises.

L'intérêt des systèmes de micro-crédit est double :
  • Pour les emprunteurs, il s'agit d'obtenir de l'argent à moindre frais ou alors de l'obtenir tout court, lorsqu'ils n'ont pas accès au crédit bancaire traditionnel (surendettement, manque de garanties suffisantes, situation précaire, etc.)

  • Pour les prêteurs, le micro-crédit octroie généralement un rendement moyen (8%) bien plus intéressant que le système bancaire et -de surcroît- il permet de s'investir personnellement dans le projet de l'emprunteur et de donner ainsi un sens à son argent (ce qui n'est pas le cas avec les SICAV!).

Depuis 2005, plusieurs sites aux US et en Angleterre se sont lancés avec succès dans le crédit PtoP (peer to peer), c'est-à-dire entre particuliers. Nous pouvons citer, par ordre de création:


Zopa, site anglais fondé en 2005 a pour vocation de faire rencontrer emprunteurs et prêteurs sans passer par l'intermédiaire bancaire. Le site prend à sa charge l'évaluation des emprunteurs qu'il qualifie par une note de risque allant de A+ à C. Ensuite des prêteurs proposent le montant, le taux d'intérêt et le niveau de risque à hauteur desquels ils sont prêts à financer des emprunteurs. Le montant qu'un prêteur propose est systématiquement réparti entre plusieurs emprunteurs, afin de diminuer le risque d'impayés. Zopa se substitue à la banque en prenant la responsabilité de distribuer l'argent entre les parties, de remplir les formulaires légaux, de vérifier l'identité et la solvabilité des emprunteurs et d'assurer la collecte des remboursements mensuels. Zopa se rémunère en prélevant 0.5% sur les transactions des emprunteurs et 0.5% sur les montants annuels mis à disposition par les prêteurs. Fondé en 2005, Zopa avait déjà distribué 20M$ en 2006.


Kiva, site non-profit fondé en Mars 2005, a pour vocation de financer des entrepreneurs à très faible revenu basés dans des pays émergents. Chaque projet d'entreprise est accompagné de la biographie de l'entrepreneur et les prêteurs choisissent les projets sur la base de leur intérêt social, de la zone géographique ou du degré de risque qu'ils sont prêts à accepter. Chaque prêteur débourse des montants qui peuvent être aussi petits que 25$. Lorsque le montant total demandé par l'emprunteur est atteint, la somme est transférée via Paypal vers l'un des partenaires locaux de Kiva, d'habitude une institution de micro-paiement, qui s'occupe ensuite de distribuer les fonds à l'entrepreneur et de collecter ses remboursement mensuels. Dès que l'emprunt est totalement remboursé, la société de micro-crédit renvoie la somme via Paypal à Kiva qui la redistribue ensuite aux créanciers. Paypal ne charge aucun honoraire pour le transfert de ces sommes de et vers Kiva, compte-tenu du caractère "non-profit" de l'organisation. Les emprunteurs peuvent voir à tout moment le statut de remboursement de leur prêt et avoir des informations de l'entrepreneur pour savoir comment son projet avance. En Novembre 2009 Kiva a atteint les 100 M$ de crédits octroyés.


Prosper, site américain fondé en Février 2006 est basé sur un système d'enchères qui permettent aux prêteurs de choisir les projets (et donc les emprunteurs) qu'ils souhaitent financer et de proposer le taux d'intérêt qu'ils souhaitent obtenir. L'emprunteur obtient le prêt si les enchères effectuées couvrent la totalité du montant demandé. Le taux final qu'il aura à payer correspondra aux taux minimum obtenu par enchère, majoré de 1% de frais de service pour Prosper. Les prêteurs ont également la possibilité d'investir sur des portefeuilles sélectionnés par Prosper sur la base des caractéristiques de risque et de rentabilité qu'ils sont prêts à accepter. Pour de plus amples informations, je vous conseille de consulter leur tutorial. Prosper distribue annuellement environ 180 M$.


Lending Club, a commencé son activité en Mai 2007 en tant que application Facebook, même si depuis il s'est étendu à d'autres réseaux sociaux. Il capitalise donc sur les rapports de proximité et de confiance instaurés par les réseaux sociaux. Afin de pouvoir obtenir un crédit, les emprunteurs doivent être qualifiés par le site : leur taux de risque est évalué sur une échelle de A à G. Les taux d'emprunt sont fixes et la période de remboursement moyenne est de 3 ans. Le rendement moyen pour les prêteurs est de 9.05%. Les prêteurs peuvent choisir à qui ils souhaitent octroyer le financement, selon le degré de risque qu'ils sont prêts à accepter ou la relation (ex. amitié) qu'ils ont avec l'emprunteur. En général, le système favorise les créditeurs solvables et qui savent défendre leur projet. Les demandes de prêt servent souvent à consolider la dette de l'emprunteur : elles remplacent dans une certaine mesure le crédit à la consommation (beaucoup plus cher). Le prêt minimum constaté est de 1000$, le prêt moyen de 5500$ et le maximum de 25000$. Lending Club distribue actuellement plus de 7 M$/mois.

En France, le micro-crédit destiné aux populations en difficulté sociale est traditionnellement distribué par l'Adie, avec des taux de défauts constatés deux fois inférieurs à ceux des organismes de crédit traditionnels. Le prêt moyen est de 7500€ et le prêt maximum d'environ 15000€.


En France et sur internet, le micro-crédit se développe grâce à des sites comme FriendsClear (né en Juillet 2007), qui aide les membres d'une même famille ou les amis à se prêter de l'argent entre eux. Jusqu'à aujourd'hui, FriendsClear à aidé des particuliers à se prêter environ 350.000€. Contrairement aux sites américains, FriendsClear n'intervient dans la transaction que pour aider les parties à établir un échéancier de remboursement et une reconnaissance de dette : il ne qualifie pas l'emprunteur par un systèmes de notes et il ne fixe pas par enchère le taux de crédit auquel se réalisera la transaction. FriendsClear se rémunère par un "flat fee" prélevé sur l'acte de reconnaissance de dette de la part de l'emprunteur (9.90 € pour un acte dématérialisé et 19.90€ pour un acte écrit). A partir de Janvier 2010, le site va étendre la plateforme en dehors du cadre strictement familial, pour faire accéder au micro-crédit le plus grand nombre.

Si vous souhaitez en savoir plus et évaluer les institutions de microfinance (IMF) qui distribuent des fonds aux pays en développement, allez voir le site PlanetFinance (PlanetRating) qui établit un rating des IMF dans le monde.

jeudi 17 décembre 2009

Paycamp chez Paypal



Samedi 12 Décembre se tenait dans les locaux de Paypal, rue de la Banque à Paris, le premier barcamp totalement dédié aux solutions de monétisation de l'audience, paiement mobile, micro-paiement, systèmes de paiement émergeants, etc. Ceci -bien évidemment- en relation avec l'ouverture des API de Paypal aux développeurs dans le cadre du programme Paypal X.

Plusieurs ateliers informels ont eu lieu, le but de Paypal étant de se nourrir de la réflexion des participants pour alimenter sa propre réflexion stratégique :
  • Paiements en mobilité et nouveaux moyens de paiement
  • Mobilité et usages
  • Sécurité des transactions
  • Systèmes de microcrédits
  • .......
Quelques grandes lignes apparaissent :
  • Paiement en mobilité ne veut pas forcément dire paiement par mobile : les distributeurs, les machines à laver, les stations Vélib, les cadres photos, les téléviseurs ou d'autres types d'appareils pourront devenir autant de terminaux de paiements dans lesquels Paypal pourrait s'intégrer;
  • Le modèle économique du paiement dématérialisé "de particulier à particulier" ou PtoP (peer to peer, en anglais) est loin d'être totalement exploré et recèle un fort potentiel de développement;
  • La sécurité du paiement par mobile est un point encore sensible : aujourd'hui sont mis en place surtout des systèmes mixtes qui impliquent la création de comptes utilisateurs et de mots de passe sur internet afin de pouvoir être utilisés sur mobile. La possibilité de créer un compte de paiement directement via mobile n'existe pas pour l'instant, la liaison n'étant pas totalement sécurisée. Des sociétés, telles que NTX Research développent actuellement des solutions d'authentification fortes, complètement adaptées à un usage mobile.
  • Des nouveaux systèmes d'encaissement et d'émission de reçus via mobile pour commerçants nomades (ex. brocanteurs, vendeurs sur la plage) se développent : par exemple la société Vending Automation a développé SideCash qui permet d'utiliser un téléphone portable ou un PDA comme terminal d'encaissement. Par ailleurs, la start-up Square (il s'agit de la nouvelle création de Jack Dorsey, fondateur de Twitter), a développé un mini-lecteur de carte de crédit qui s'insère directement dans la prise audio de l'iPhone et qui permet au vendeur de recevoir des paiements par carte de crédit sans devoir disposer d'un terminal spécifique. Mais les résistances des utilisateurs à utiliser le téléphone du vendeur comme terminal de paiement son encore fortes, en particulier dans les pays équipés de cartes à puces, où les utilisateurs doivent insérer leur mot de passe dans un téléphone qui n'est pas le leur (voir à ce propos l'article du blog MobileBanking, assez explicite sur les risques encourus)...
  • Le développement du paiement par mobile passera par la facilité et donc -entre autres- par la centralisation des informations de paiement, de livraison et de facturation de l'utilisateur sur un base de données unique, accessible par tous les sites de télévente : Paypal pourrait avoir un rôle de premier plan à jouer dans ce sens.
  • Pour faciliter le paiement mobile, Paypal est actuellement en train de développer pour iPhone des applis de paiement de personne à personne, beaucoup plus ergonomiques que les solutions WAP. Ces dernières sont en effet juste une représentation, adaptée à l'écran du mobile, du site internet. Paypal poursuit également des expériences de "Text to Buy", c'est à dire de paiement par SMS. Après inscription de son mobile sur le site internet de Paypal il est possible d'effectuer le paiement d'un objet ou d'envoyer un don à des associations caritatives, simplement en envoyant un SMS. Ce système a été utilisé -par exemple- pour recueillir des dons après l'ouragan  qui a détruit la Nouvelle Orléans. Mais le text to buy implique une inscription préalable sur internet et cela s'est démontré un facteur bloquant pour le succès du service.
  • Plusieurs sites ont besoin d'implémenter des modèles de paiement partiels et mutualisés : c'est le cas, par exemple, de Yoocasa.com, un site qui organise des réunions virtuelles entre membres d'une même famille et qui souhaiterait permettre à ses inscrits de se cotiser pour s'offrir des cadeaux. Paypal X permettra d'intégrer cette fonction tout en respectant la règlementation européenne qui prévoit le statut de banque pour procéder à la collecte d'argent pour le compte d'autrui. Dans le cas d'un pot commun entre amis (en mode PtoP) d'autres solutions existent : l'une d'entre elles est développée par Paypal et s'appelle Paypettes ; l'autre, Commonbox, utilise Paypal comme partenaire.
  • Le paiement par mobile lié à la géolocalisation va vraisemblablement se développer : pensons à la possibilité de localiser, pré-réserver et prépayer des restaurants, cinémas, théâtres et musées près du lieu où nous nous trouvons
  • D'autres utilisations mobiles pourraient être liées à la dématérialisation des chèques cadeaux, des tickets restaurant et des bons de réduction. Les magasins ou les restaurants pourraient ainsi reconnaître le ticket directement sur le mobile de l'utilisateur pour déclencher leur remboursement, sans devoir procéder à a longue et fastidieuse comptabilité papier qui -de surcroît- ne leur permet pas d'être payés en temps réel. Dans le cas des tickets restaurants, néanmoins, ce développement va à l'encontre des intérêts du puissant lobby des imprimeurs....
  • Aux Etats-Unis Paypal a développé le Paypal Students Account, un compte, doublé par une carte de débit, qui permet aux parents de verser de l'argent de poche à leurs enfants et aux enfants d'avoir une carte de paiement personnelle limitée aux montants versés par les parents.
Pour plus d'informations sur les idées échangées lors du Paycamp, vous pouvez également lire l'article publié dans le blog Conseils Marketing.

Au Paycamp, Jean-Christophe Capelli, cofondateur du site FriendsClear, est venu nous parler du micro-crédit sur internet. J'ai consacré un billet spécifique au micro-crédit, que je vous invite à découvrir ici.

Requiem pour la taxe professionnelle

Excellente note de Jean-Marc Vittori aujourd'hui dans les Echos concernant le calcul "post mortem" de la taxe professionnelle, afin de garantir aux collectivités locales son remplacement "à l'euro près". Je reporte l'article ci-dessous.


"Joli cadeau pour un jeune créateur d'entreprise. A quelques jours de Noël, il vient de recevoir une déclaration d'impôts à remplir pour la Saint-Sylvestre. Mais pas n'importe quelle déclaration : celle pour la taxe professionnelle que le Parlement vient pourtant de rayer de la carte fiscale. Par chance, le service des impôts avait eu vent du projet, annoncé par le président de la République le 5 février dernier. Pour éviter de donner un coup au coeur du créateur déjà éprouvé par sa rude aventure entrepreneuriale, la déclaration est donc accompagnée d'une lettre touchante signée par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et son collègue du Budget, Eric Woerth. Oui, la TP est bien supprimée. Mais l'Etat a tout de même besoin d'avoir des éléments « afin de calculer le plus exactement possible les ressources que percevront en 2010 les collectivités locales. »


En contribuable averti, le jeune créateur s'interroge. Vais-je vraiment devoir remplir une déclaration pour ne rien payer ? C'est évidemment louche. C'est pourtant la conséquence ubuesque du dispositif retenu. L'Etat a en effet promis en 2010 de verser aux collectivités locales « à l'euro près » ce qu'elles auraient perçu si la taxe n'avait pas été éliminée par une décision du prince. Le fisc doit donc partir à la chasse aux informations « à l'euro près », y compris chez les créateurs qui n'ont pourtant pas grand-chose à déclarer dans la quasi-totalité des cas. Il faut sans doute voir ici la trace de la « simplification administrative » chère au coeur d'Eric Woerth.

En bon citoyen, le jeune créateur se plonge, entre 1 et 2 heures du matin, dans ladite déclaration. Et là, il y a une forme de récompense. Car il découvre enfin le rare bonheur du formulaire 1003P. On lui demande s'il a des apprentis sous contrat, des éoliennes, des camions d'un PTAC ou tracteurs d'un PTRA ≥ 16 T et autocars de 40 places assises, voire des centrales nucléaires (comme si le comptable d'EDF ne savait pas quelle case remplir). Et puis, il se promène dans les fameuses niches fiscales que certains ont su bâtir au fil des ans : investissement en Corse, vétérinaires ruraux, librairies indépendantes, création dans les zones de resturcutration de la défense en vertu de l'art. 1446 A-I quinquies B du CGI… Merci à Bercy pour ce pur moment de poésie administrative dans le cercle des impôts disparus. On en redemande."

JEAN-MARC VITTORI, Les Echos

mercredi 9 décembre 2009

Hier soir on fêtait à la Cantine la version française de Twitter...

Jolie fête, organisée par faberNovel hier soir à la Cantine, pour saluer la version française de Twitter, née grâce au travail collaboratif de 15 traducteurs volontaires avec les équipes de la société aux Etats-Unis. Quelques difficultés "stylistiques" ont du être surmontées, en particulier lorsque l'un des traducteurs s'obstinait à vouloir traduire le terme anglais "followers" par "moutons"... Mais ça y est! La version finale est maintenant disponible et la déclinaison de Twitter en plein d'autres langues est d'ores et déjà prévue, dans un souci de proximité du site avec ses acolytes partout dans le monde.

La question que beaucoup de marketeurs se posent, concerne l'utilité pour les marques d'être présentes sur Twitter. Ne s'agirait-il pas tout simplement d'un autre phénomène à la mode, comme l'avait été SecondLife il y a deux ans? Les avis sont nombreux mais, en général, les spécialistes s'accordent à attribuer à Twitter un impact viral et buzz très important et conseillent donc aux entreprises de ne pas négliger cet outil dans leurs stratégies de communication.

Les deux facteurs clés de succès pour une utilisation pertinente et efficace de Twitter semblent être :

  • La constitution et l'entretien d'une base de "followers" ciblée par rapport au positionnement et aux objectifs recherchés par la marque (et cela s'avère être la tâche la plus ardue, au fur et à mesure que la base de suiveurs s'accroît)
  • L'alimentation constante des messages avec du contenu apprécié par les "followers", par exemple : bons de réduction, signalement de nouveaux produits, publicité virale, jeux, etc.

Pour vous faire une idée un peu plus précise de l'utilisation de Twitter comme outil marketing dans ou par l'entreprise, vous pouvez consulter la présentation ci-dessous.



Sinon, et si vous avez du temps à consacrer à la lecture, je vous conseille cet excellent article paru dans ConseilsMarketing

Enfin, et pour mitiger quand même un peu les ardeurs des marketeurs les plus accros, cette autre présentation nous alerte sur le fait que 93.6% des utilisateurs ont moins de 100 followers, que 50.4% des inscrits n'ont pas twitté depuis plus de 7 jours et que 21% d'entre eux n'ont jamais twitté tout court! En fait sur Twitter 5% des utilisateurs génèrent plus de 75% du contenu.
Est-ce assimilable à un petit monde?