mardi 29 juillet 2008

Le top 5 des moteurs de recherche en Juin 2008



XiTi publie le TOP 5 des moteurs de recherche en parts de visites et, sans surprises, Google est en tête du classement avec 90.61% de parts de marché. Il s'agit, par ailleurs, du seul moteur qui affiche une croissance de parts de marché (+0.28%) par rapport au mois de Mai 2008, tous les autres étant stables ou en perte de vitesse.

vendredi 25 juillet 2008

Aux US l'augmentation du prix du pétrole fait le bonheur du e-commerce!


Nielsen, dans une enquête de Juin 2008, révèle que, depuis l'augmentation des prix du pétrole, les consommateurs aux Etats-Unis non seulement effectuent les achats plus près de chez eux ou se déplacent en co-voiturage, mais ont également augmenté de manière conséquente leurs achats en ligne.

Pour 54% des interviewés l'augmentation des prix du combustible est la deuxième raison pour laquelle ils font de achats en ligne. C'est compréhensible quand on pense que les distances importantes aux Etatst-Unis forcent les consommateur à se déplacer en voiture.

Dans une économie mondiale en récession, le curseur des achats est en train de se déplacer du commerce traditionnel au e-commerce.

Ainsi, Gap affiche en Q1 2008 une diminution de 11% des ventes effectuées en magasin , mais une croissance de 21% des ventes en ligne; sur la même période, JC Penney, chaîne américaine de grands magasins, affiche une baisse des ventes de 7.4% dans les magasins ouverts depuis plus d'un an mais une hausse de 8.7% des ventes internet.

Cette tendance haussière, couplée à la perception des consommateurs de prix plus faibles et d'une plus grande commodité des achats sur internet, donnent au e-commerce d'excellents perspectives de développement.


Et si le téléphone portable nous aidait à devenir des citoyens responsables?


De plus en plus les usages du téléphones portables s'étendent au-delà de la simple conversation téléphonique. Le téléphone nous sert désormais à écouter de la musique, à faire des photos/vidéos, à surfer sur internet, à regarder la télé, mais aussi comme lecteur de code barre, pass d'entrée aux spectacles, GPS ou carte de crédit.

Et si l'on profitait de l'énorme parc de téléphones mobiles disponibles dans le monde (3.18 milliards à fin 2007) pour les transformer en autant de stations mobiles de contrôle de la qualité de l'air et du niveau de pollution? Et si le téléphone devenait un instrument de mesure communautaire, partagé et responsable?

C'est le pari fait Urban Atmospheres - Participatory Urbanism, projet de recherche mené par Intel en collaboration avec le UC Berkeley, qui -pendant deux semaines- a équipé des taxis et des piétons à Accra (Ghana) d'instruments de mesure de pollution pour ensuite établir une cartographie évolutive des zones de pollution de la ville.

L'idée du projet est de promouvoir une nouvelle implication des citoyens dans le monitorage et l'amélioration de la qualité de vie dans leur ville ou leur quartier. Le citoyen passerait ainsi du statut d'administré au statut de collaborateur de l'administration, dans une démarche proactive

Le téléphone pourrait donc être doté de nouveaux "super-senses" et avoir la capacité de se connecter à des senseurs facilement utilisables par monsieur Toutlemonde, sans besoin d'expérience ou formation préalable.

Le projet Urban Athmospheres n'est pas isolé: il s'inscrit dans une mouvance plus large de projets d'utilisation éco-responsable des nouvelles technologies au service de la communauté et de création de réseaux sociaux d'intérêts partagés, par exemple :

Urban Sensing (CENS / UCLA)
SensorPlanet (Nokia)
AIR (Preemptive Media)
SenseWeb (Microsoft)
The Urban Pollution Monitoring Project (Equator UK)
CityPulse (Ville 2.0, Paris)

mardi 22 juillet 2008

Réseaux sociaux : les chiffres clés de Juin 2008




Depuis mon étude sur l'utilisation des réseaux sociaux et d'internet, je continue de monitorer de près le monde des réseaux sociaux et son évolution. Et je ne suis pas la seule! Nombre de conférences et études fleurissent pour évaluer l'impact de ce qui est considéré, à tous les effets, comme un nouveau média.

Dans ce billet je vais détailler les chiffres clé du secteur. Dans un autre post j'expliciterai les tendances de fond qui se dégagent dans l'univers des réseaux sociaux et qui me paraissent fondamentales pour la compréhension du phénomène socio-économique que constituent les "social networks".

Au niveau mondial en 2007 les réseaux sociaux comptaient 373 millions d'utilisateurs. Les prévisions pour 2008 sont d'une augmentation de 31%, ce qui amènerait le nombre total de visiteurs uniques à presque 500 millions! (source : Le Journal du Net, 15.01.2008).

Les USA à eux seuls comptent, en Juin 2008, presque 190 millions de visiteurs uniques, avec un taux de croissance annuel de 6% (source : Business Week, Tech Beat, 15.07.2008). Toujours en Juin 2008, MySpace, premier réseau social des USA en termes d'audience, affiche un taux de croissance de 3% par rapport à Juin 2007 et un nombre de visiteurs estimé à 72.8 millions. Facebook, son concurrent direct et deuxième réseau social américain, dénombre en Juin 2008 37.4 millions de visiteurs uniques, et un taux de croissance de 34%! L'étude Nielsen Online, publiée en Juin 2008 est encore plus optimiste pour Facebook et lui attribue à un taux de croissance de 77% sur une année revolving!

En France, les réseaux sociaux représentent en Avril 2008 plus de 50% de l'audience totale d'internet, avec 16 millions d'utilisateurs (source comScore, voir tableau ci-dessous). Le network Skyrock distance tous les autres réseaux avec ses 11.5 millions de visiteurs uniques. Facebook (3.1 millions de V.U.) et Myspace (3 millions de V.U.) sont au coude à coude, mais en terme de taux de croissance Facebook affiche l'extraordinaire taux de 2877% par rapport à 2007!



Aux US, le temps passé par les internautes sur les réseaux sociaux montre un fléchissement sur les premiers mois de 2008, mais reste néanmoins très important: 677 minutes par trimestre (soit en moyenne 3h45' par mois) pour MySpace et 527 minutes par trimestre pour Facebook.

Les réseaux sociaux professionnels affichent également des chiffres au beau fixe.

LinkedIn, par exemple, a plus que doublé son audience aux US : 4.1 millions de visiteurs en Juin 2008, contre 1.7 en Juin 2007, pour un CA annuel d'environ $100 millions. La société a récemment levé 53 millions de dollars pour assurer son développement international. L'objectif du site, aujourd'hui uniquement anglophone, est d'être traduit en 54 langues d'ici la fin de l'année!
Ses revenus proviennent de 4 sources équivalentes en termes de poids (mais pas en termes de taux de croissance!):
  • La publicité : grâce au ciblage précis rendu possible par la nature des informations fournies par les inscrits et à un CPM (coût pour mille) d'environ 40€, la publicité présente un taux de croissance élevé.
  • Les offres d'emploi publiées par les sociétés (in-house recruiting) : comme la publicité, ce segment présente un bon taux de croissance.
  • Les offres d'emploi publiées par les spécialistes du recrutement : ce segment est volontairement "occulté" par LinkedIn qui souhaite rester avant tout un réseau pour particuliers.
  • Les abonnements "Premium" : représentent un segment à croissance faible, certainement compte-tenu du prix élevé du service.
Viadeo, site professionnel européen, compte -quant à lui- 3 millions d'inscrits, dont environ la moitié en France. Le site affiche un taux de croissance des membres de 100% et un taux de croissance des pages vues de 362% par rapport à 2007 (source : Isabelle Noir, Directrice du développement BtoC, Viadeo) .
Viadeo a récemment finalisé le rachat en Chine de Tianji, principal réseau social professionnel du pays, qui compte 2 millions d'utilisateurs. En Europe Viadeo vient de racheter l'espagnol ICTnet, présent également en Amérique latine. Ce rachat lui permettra de contrer efficacement Xing, très fort en Espagne.
Afin de parfaire sa stratégie internationale ambitieuse, Viadeo -tout comme LinkedIn- a réussi à lever des fonds pour un montant total de 15 millions d'euros.
Nonobstant sa présence internationale, Viadeo garde une vocation éminemment locale dans tous les pays européens où il est présent (France, Allemagne, Angleterre/Irlande, Italie, Espagne, Portugal, Pays-Bas). Le site est traduit en chacune des langues de ces pays.
Les revenus de Viadeo proviennent essentiellement des abonnements des membres "premium" (40%) et des abonnements des entreprises (40%). Seuls 20% de ses revenus relèvent de la publicité. Le coût de l'abonnement pour un particulier représente environ 1.66€/mois. La mise en relation directe avec d'autres membres est payante et facturée en sus de l'abonnement.

Xing, réseau social professionnel d'origine allemande, a annoncé le 22 Juillet 2008 avoir franchi le cap des 6 millions d'utilisateurs au niveau mondial. Il s'agit du premier réseau professionnel européen. 45 millions d'euros de CA pour 2007 et un doublement du CA au premier semestre 2008 par rapport à la même période de l'année précédente! La marge commerciale se situe à 36% (voir aussi NetEco, 22.07.2008). Les revenus proviennent à 80% des abonnements premium des membres, facturés 6€/mois et à 20% de la plateforme publicitaire.

Réseaux sociaux : quelles tendances pour les années à venir ?


Les chiffres publiées par les analystes en Juin 2008 (voir mon billet à ce sujet), font état d'une forte croissance mondiale de l'audience des réseaux sociaux, qu'ils s'agisse de réseaux personnels ou professionnels.
Il est donc légitime de se demander quelles vont être les évolutions des réseaux sociaux dans les années à venir, à la fois en termes de territoires d'influence, de source de revenus, de rentabilité et de publics ciblés.

Dans ce billet je vais vous présenter les principales tendances mises en avant par les experts du secteur et les mettre en perspective pour déceler les possibles évolutions futures.

LA TERRITORIALITE DES RÉSEAUX SOCIAUX



Le graphique ci-dessus montre clairement qu'aucun réseau social n'a une portée réellement mondiale. Même si MySpace et Facebook constituent les plus grandes communautés sur Internet, ils restent "régionaux" (Le Monde, 23.01.08), avec près de la moitié des membres en provenance des Etats-Unis et majoritairement anglophones. Par ailleurs, beaucoup de réseaux uniquement régionaux se développent. Les clones de Facebook, StudiVZ en Allemagne et Vkontakte en Russie, ont beaucoup plus de succès dans leurs pays respectifs que le site américain lui-même. Par ailleurs, des sites quasiment inconnus en France fédèrent des audiences considérables dans d'autres pays. Il suffit de citer l'exemple de Hi5 qui compte 25 millions d'utilisateurs en Amérique du Sud et qui a gagné des parts de marché importantes également en Thaïlande, Roumanie et Portugal. De même, l'impact d'Orkut, réseau social de Google, est très régionalisé : extrêmement développé en Amérique du Sud et en Inde, il caracole en bas des listings en Europe Occidentale. En France le réseau Skyrock rafle à lui tout seul 72% de l'audience totale des réseaux sociaux en ligne et héberge presque 14 millions de blogs! Il n'a aucune visibilité en dehors de l'Europe.
Le corollaire de ces constats est que les sites de réseaux sociaux pourront aspirer tout au plus à une présence continentale, mais auront difficilement un retentissement mondial. Cette tendance est ultérieurement renforcée par l'émergence de sites de niche ciblant des marchés éminemment locaux.

LES SOURCES DE REVENUS DES RÉSEAUX SOCIAUX
Dans un contexte internet où l'économie du gratuit prédomine (vous pouvez lire le livre "Gratuit!" à ce sujet), quels sont les sources de rentabilité pour les réseaux sociaux?

Fred Stutzman dans son blog Unit Structures identifie 5 sources prioritaires de revenus:
  • Publicité: génère actuellement des revenus insatisfaisants pour la majorité des réseaux sociaux, à l'exception de ceux qui sont capables de cibler très précisément leurs publics (réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn ou micro-cibles, comme Dogster). En chiffres, le CA publicitaire des réseaux sociaux aux US ($1.4 milliards en 2008) est 18 fois inférieur au CA publicitaire global sur internet ($25.9 milliards en 2008), ce qui dénote finalement un faible engouement des publicitaires pour le média "réseaux sociaux", et ce nonobstant la valorisation boursière extrêmement flatteuse de certains sites (pensons par exemple à celle de Facebook, qui a atteint les 15 milliards de dollars). Pour expliquer le faible succès de la publicité sur les réseaux sociaux, Stutzman avance l'hypothèse que l'internaute ne regarde une publicité que s'il s'ennuie sur la page qu'il est en train de lire. Or avec les réseaux sociaux on ne s'ennuie pas! Il y a tellement de choses à faire pour interagir avec ses contacts qu'il n'y a pas de raisons de regarder les publicités, au moins qu'elles n'adressent un besoin très spécifique des utilisateurs du réseau. Souvent, d'ailleurs, des campagnes de marketing viral, orchestrées par les marques dans des forums de consommateurs, ont été bien plus efficaces que des campagnes internet traditionnelles!
  • Abonnements: source de revenus récurrents (et donc relativement sûrs et stables) pour les réseaux qui l'adoptent, le modèle économique basé sur les abonnements ne se justifie cependant que pour les sites qui apportent une importante valeur perçue à leurs membres (réseaux de prestige, sites d'information spécifique). Aujourd'hui peu de réseaux sociaux arrivent à survivre uniquement grâce aux abonnements : parmi les exceptions, Match, numéro 1 mondial de la rencontre en ligne, qui capitalise sur la qualité et la sécurisation des profils actifs sur le site en abolissant toute forme de publicité. Le plus souvent les sites mélangent des formules d'abonnement premium, garantissant des services uniques et/ou prioritaires aux abonnés, avec des paiements à l'acte et des revenus générés par la publicité.
  • Micropaiements: cette formule consiste à faire payer à l'utilisateur de toutes petites sommes pour acheter des services additionnels qui améliorent son expérience du site. Le coût marginal de ces services est tellement bas qu'il est presque imperceptible pour l'internaute, mais -sur un grand nombre de transactions- il peut générer des sommes importantes. Un exemple pertinent est celui du site de la Star Ac' World qui a su drainer 90.000 utilisateurs effectuant chacun une dépense moyenne de 9€ pour l'achat de mobilier et objets virtuels. Un autre exemple réussi de cette stratégie est certainement le site The Million Dollar Homepage, où chaque pixel de la page internet a été vendu à des annonceurs pour 1$, jusqu'à générer 1 million de dollars de revenus (pour 1 million de pixels vendus)!
  • Partenariats : des sociétés peuvent décider de faire levier sur l'image de certains réseaux sociaux pour mieux atteindre leur public. Par exemple iTunes a développé un partenariat avec Facebook le public duquel correspond parfaitement à son cœur de cible. La limite des partenariats provient de leur approche "exclusive", qui élimine de facto la présence de sites concurrents sur un même réseau, en limitant par la même occasion les sources de revenu. Il est néanmoins certain qu'un partenariat bien ciblé peut représenter à lui tout seul une source de revenu tout à fait honorable.
  • L'affiliation : grâce aux réseaux sociaux, il est possible de créer des groupes d'affiliation à un produit ou à une marque. Par exemple je peux déclarer que mes jeans favoris sont les Levi's et le faire savoir à toutes mes relations. Cela fédère un groupe de consommateurs autour d'un produit ou d'une marque et incite des phénomènes d'émulation. Cette stratégie a deux inconvénients majeurs : d'un côté elle est valable uniquement pour les produits statutaires et donc elle ne bénéficie pas d'effets d'échelle ; de l'autre côté elle profite plutôt à la marque et rarement au site de réseau social lui-même.

QUID DE LA RENTABILITE DES RESEAUX SOCIAUX
Peu de réseaux sociaux sont réellement rentables aujourd'hui et le nombre d'inscrits ne semble pas être directement proportionnel à la rentabilité. Ainsi, le retour sur investissement de Facebook est loin d'être avéré (nonobstant ses 115 millions de visiteurs dans le monde), alors que le break-even a été atteint et dépassé chez LinkedIn et Xing, grâce à un public (de professionnels) moins nombreux mais beaucoup plus ciblé.

La difficulté de rentabilisation semble toucher plus particulièrement les réseaux généralistes, car les fonctions de contact et socialisation qu'ils proposent sont de plus en plus intégrés directement dans des sites non spécialisés qui rajoutent tout simplement une fonction "réseau social" à leur offre.

A contrario, les réseaux ciblés génèrent plus facilement des revenus, que ça soit au niveau publicitaire ou sous forme d'abonnement, car ils fédèrent autour d'eux un public homogène réuni par la même passion ou appartenant au même "groupe" socio-économique.

En synthèse, plus le réseaux social est ciblé, plus il sera facile de le rentabiliser via des formules mixtes d'abonnement et publicité (c'est typiquement le cas des réseaux sociaux professionnels) ; plus il est généraliste et plus les utilisateurs s'attendront à la gratuité des services: des modèles de rentabilité de type partenariat, affiliation ou micro-paiement seront alors les plus adaptés.

DE NOUVEAUX MODELES DE MONETISATION?
La tendance est au mélange entre virtuel et réel, que ça soit au niveau des jeux sur internet (les ARG - Alternate Reality Games) ou au niveau de la monétisation des réseaux sociaux : ainsi, le coréen Cyworld gagne sa vie avec la vente de cadeaux virtuels (300.000$/jour, soit 75% de son CA). Les transactions immobilières virtuelles sur SecondLife, quant à elles, génèrent tous les jours plusieurs dizaines de milliers de dollars de revenus pour le site. Condition sine qua non pour que ce modèle fonctionne : l'utilisateur doit assimiler la transaction virtuelle à la transaction réelle et en percevoir un réel bénéfice.

Une autre source de revenu en constant développement est la vente de services surtaxés exploitant la relation de fidélité avec le public. Déjà 20% des inscrits à Badoo, par exemple, utilisent le service d'envoi de SMS à 1€/unité.

La troisième tendance forte est la vente en ligne de produits (ou de produits dérivés) de la part de marques grand public: des sites comme MTV, Sony et Barbie totalisent chacun déjà plus de 10 millions d'abonnés au niveau mondial. Disney, quant à lui, est en train d'investir plus de 10 millions de dollars dans la création d'une dizaine d'univers virtuels pour son site. L'intérêt de la vente en ligne de produits via les sites institutionnels est, outre la génération de revenus additionnels, le renfoncement de l'image de marque et la fidélisation de nouvelles cibles de consommateurs.

La quatrième tendance est celle de la vente d'expertise (conseil spécialisé, expertise régionale ou locale) sur des sujets spécifiques et en adressant les besoins de communautés restreintes. Ce modèle est exploité tout particulièrement par les réseau sociaux de niche s'adressant à des utilisateurs bien identifiés.

EN CONCLUSION
Les réseaux sociaux ciblés se développent de plus en plus, comme le témoignent le nombre croissant d'abonnés à des sites tels que Neopets (45 millions d'abonnés) ou Dogster.

Beaucoup de ces réseaux s'adressent à un public d'enfants et d'adolescents : ainsi, la plus grande partie des communautés virtuelles cible actuellement la tranche d'age des 7-14 ans. En est témoin le succès mondial de Habbo (90 millions d'inscrits), de IMVU, site de chat en 3D (20 millions d'inscrits) ou de Weeworld (25 millions d'inscrits).

Les millions d'utilisateurs inscrits aux communautés virtuelles constituent une formidable base de données, encore peu ou mal exploitée à des fins publicitaires ciblés. A partir du moment où les métriques sauront mieux intégrer la nouvelle donne, le potentiel de croissance des revenus deviendra réellement significatif.

Le prochain défi pour les réseaux sociaux va être l'avènement de la 3D permettant des interactions encore plus riches entre participants et une symbiose accrue du monde réel et virtuel.

Nescafé Cappuccino : la recette "à l'italienne" fait une cure d'amincissement!


En cette période estivale, où nos kilos de trop débordent sous le maillot, Nescafé -au moins- se soucie de notre ligne!
La "recette à l'italienne" de son excellent cappuccino soluble se voit considérablement "amaigrie" par rapport à la version "intenso".
Nonobstant l'augmentation du poids du sachet (qui passe de 12.5 g à 14 g, avec une augmentation de 12%!), les calories -elles- diminuent : on passe de 58
à 54 kcal pour 100 g. Mais les bonnes surprises ne sont pas terminées! La véritable cure d'amaigrissement du produit se constate au niveau des lipides, qui perdent brusquement 52% en passant de 23.8 g à 11.4 g pour 100 g de produit! Ah, si on pouvait en faire autant (et avec la même rapidité) pour nos kilos!
La contrepartie de cette perte de matière grasse est une augmentation assez conséquente des glucides (+28%), certainement due à la nécessité de redonner un peu de goût à un mélange qui risquerait vite de devenir un peu aqueux....
Est-ce que la qualité est au rendez-vous? Je vous dirai après test. Bonnes vacances à ceux qui en prennent!

P.S. Ca y est! Après session de test ce matin (23.07.08) j'ai découvert les raisons de la diminution de calories : un mélange bien plus riche en café (et moins bien fourni en lait!) pour cette "recette à l'italienne" que pour la version classique...

mardi 8 juillet 2008

MoHo 2008 : une expérience inoubliable!


Moho08C/56, première mise en ligne par MoHo 2008.

Et voici une jolie photo de groupe prise au siège d'Ebay dans la Silicon Valley avec quelques uns de mes copains d'aventure du MoHo.
Qu'est-ce que le MoHo? A cheval entre un voyage d'études et un atelier de brainstorming créatif, le MoHo est la première semaine entièrement dédiée la conception de services et produits innovants co-organisée à Palo Alto (California) par Centrale Paris, Essec et le Strate College Designers en collaboration avec la Stanford University. Les thèmes abordés ont eu trait aux énergies renouvelables, la santé, les technologies de pointe, la finance et l'éducation pour tous. Une interview audio de 3 participants au MoHo est disponible sur le site de l'Atelier Numérique (que nous avons visité à San Francisco) au point numéro 7 (les Dossiers de l'Atelier).
Le MoHo est la version condensé d'un autre projet, le CPI (Création d'un Produit Innovant), qui a vu cette année sa troisième édition. Le CPI, toujours co-organisé par Centrale, Essec et Strate Collège, fait collaborer pendant 6 mois des équipes plurifonctionnelles d'étudiants (école de commerce, d'ingénieur et designers) pour répondre aux problématiques d'innovation soulevées par des clients de renom (entre autres en 2008 : Decathlon, McDonald's, SNCF ou Thalès). Je vous invite à découvrir les projets CPI de cette année, ainsi que le projet gagnant, dans l'excellent article publié par les Echos à ce sujet.